Cultural gap #2



Kyoto en quelques jours...





















































Cette ville apparaît comme hors du temps, hors repère, dans un univers parallèle.

Je ne me suis jamais sentie aussi dépaysée.
Le Pavillon d'Or, le Pavillon d'Argent, le chemin des philosophes, le quartier de Gion...


Tout y est étudié au millimètre, une précision, une rigueur et une discipline de position et de mouvement. 
Cette impression, que chaque chose occupe sa "bonne place", m'a donné envie de faire la même chose dans ma vie, dans ma maison, dans mon travail.
Imprégner mon style de vie de cette sérénité et réussir ne garder que l'essentiel.







Moi qui avais du mal à retenir mes pensées, devant ces paysages, je n'avais qu'une seule envie: méditer.






Cette ville m'a poussé à poser les conseils de visite. Y flâner tout simplement. 
Des temples à tous les coins de rue, des jardins japonais, de la cuisine japonaise (plus ou moins accessible) et même de la porcelaine japonaise à chiner.




Même les billets pour accéder aux temples paraissent poétiques...


Je ne peux pas dire que j'en ai vu assez. J'aurais voulu passer au moins 2 semaines de plus.
C'est un bijou ne s'apprivoise pas facilement.
La difficulté de la langue n'est pas moindre mais le dépaysement est garanti.

Je souhaite pérenniser cette sérénité.
J'y étais durant le mois de mai, je n'ai guère pu installer durablement cet état d'esprit.

Le travail sur soi prend du temps. Mon chemin est long mais le résultat en vaut la peine.

C'est grâce à ce voyage que je me suis rendue compte de la limite du burn out à laquelle j'étais.
Prendre du recul. Souffler. Observer. Méditer. Savourer le bruit des feuilles. Sentir l'odeur des fleurs. Ne pas regarder l'heure. Ne pas être connectée. Ne pas parler.
Absorber le silence.

Un luxe difficile à avoir dans la vie de tous les jours dans une grande métropole européenne.


Le chemin des philosophes m'a renoué aussi avec un aspect de ma vie que j'avais du mal à maintenir.
Marcher simplement. Et dans un lieu pareil (photo ci-dessus), cette activité en est que plus agréable et plus détendue.

Toutes les photos sont de moi! Dites moi ce que vous en pensez!

Le séjour japonais arrive à son terme. Je retiens que même en une semaine, je suis capable de profiter à 1000% (je n'ai pas beaucoup dormi...). 
Que l'intensité et la qualité priment souvent à la quantité.





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